L’ETAT DE SIDERATION DANS LE GROUPE BALINT
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« Notre but, disait M. Balint (Le médecin, son malade et la maladie-appendice. La formation) est d’aider les médecins (entendre maintenant : les soignants) à augmenter leur sensibilité à ce qui se passe consciemment ou inconsciemment, lorsque le médecin et le patient sont ensemble. »
A peine plus loin : « les évènements dont nous nous occupons sont très subjectifs… le plus souvent au-delà du contrôle conscient ; il n’existe bien souvent aucune manière de les décrire verbalement sans équivoque … » Balint fait ici allusion au récit du rapporteur de cas, dans un groupe.
Dans notre pratique de Leader, Chacun de nous a sans doute observé que certains récits apportés par un soignant provoquent dans le groupe, au début ou au cours des échanges, une stupéfaction, un temps suspendu : les participants semblent comme frappés, abasourdis, les associations sont arrêtées : blanc de la pensée ; silence étrange, dans lequel le leader peut être lui-même pris.
Comment dès lors, nous débrouillons -nous avec cette sorte de choc émotionnel, qui laisse chacun muet ? Quelle interprétation en faisons-nous intérieurement ? A-t-il le même sens pour chacun des participants, ou bien celui-ci est-il équivoque ? que se passe-t-il de façon consciente ou inconsciente, à ce moment même de sidération où participants et leaders sont ensemble, mais chacun avec soi-même et comment relancer la dynamique des échanges, afin de parvenir à dénouer les fils de cas rapporté ?
Pour cette journée d’échanges autour des pratiques de Leaders de Juin 2025, et à partir d’exemples de notre clinique de groupe Balint, Le GRAL propose que nous réfléchissions ensemble sur ces questions concernant l’état de sidération.
Comme habituellement, en plus du plaisir que nous avons à ces rencontres, nous vous espérons nombreux à venir participer à ce temps de partage, dont nous sortons chaque fois tous enrichis.